Wednesday, November 15, 2017

Crucial for DRC authorities to allow peaceful expression of dissent at protests today – Zeid

 
La version française se trouve ci-dessous

Crucial for DRC authorities to allow peaceful expression of dissent at protests today – Zeid

GENEVA/KINSHASA (15 November 2017) – UN High Commissioner for Human Rights Zeid Ra’ad Al Hussein on Wednesday called on the authorities in the Democratic Republic of Congo to halt the inflammatory rhetoric against protestors and to ensure that demonstrations across the country today are handled in line with international human rights laws and standards.
Upon publication of the electoral calendar on 5 November, which states that general elections will take place in December 2018 – two years later than originally scheduled – civil society organisations called for nationwide protests to be held today. In response, a number of alarming comments were reportedly made by provincial police inspectors in Goma and Kinshasa. Yesterday, the Police Nationale Congolaise (PNC) provincial inspector in Kinshasa warned that any gathering of more than five people would be dispersed “mercilessly”, upon the Governor’s orders. 
Even before the announcement of the electoral calendar, between 22 and 23 October, at least 65 opposition political activists were arrested in Lubumbashi, in the southeast of the country. All those arrested were later released, some on bail, but these arrests were part of a worrying pattern of actions to prevent political opponents from gathering. 
The High Commissioner called for political leaders at the highest levels to ensure respect for the rights to freedom of peaceful assembly and association and the freedom of expression. He also called on all sides to exercise restraint and to renounce the use of violence.

“The inflammatory comments by police authorities ahead of today’s protests are deeply alarming,” High Commissioner Zeid said. “I call on the Government and security forces to work to defuse tensions instead of creating the conditions for suppression, confrontation and violence.”
The UN’s Basic Principles on the Use of Force and Firearms by Law Enforcement Officials contains very strict guidelines on the use of force, including that “intentional lethal use of firearms may only be made when strictly unavoidable in order to protect life.”
“I appeal to the authorities to ensure that the use of excessive force that has marred previous protests – including in September and December 2016 in Kinshasa – is not repeated, and that security personnel must receive clear instructions that they will be held accountable for their conduct during law and order operations in the context of demonstrations, regardless of their ranks or affiliation,” Zeid said.
In September last year, 54 people died after defence and security forces used excessive force against demonstrators who were calling for constitutional deadlines to be respected and for President Kabila to step down at the end of his second mandate. In December, the UN Joint Human Rights Office in the DRC (UNJHRO) documented at least 40 killings of civilians in Kinshasa, Lubumbashi, Boma and Matadi, mainly of demonstrators. 
ENDS

For more information and media requests, please contact: 
In Geneva:Jeremy Laurence  +41 22 917 9383jlaurence@ohchr.org)


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Il est crucial pour les autorités de la RDC de permettre l'expression pacifique de la contestation lors des manifestations prévues aujourd'hui -–  Zeid
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a appelé mercredi les autorités de la République Démocratique du Congo à mettre un terme au discours incendiaire contre les manifestants et à veiller à ce que les manifestations prévues à travers le pays aujourd’hui soient gérées conformément aux standards and normes du droit international des droits de l’homme.
Suite à la publication du calendrier électoral le 5 novembre, qui prévoit que les élections générales auront lieu en décembre 2018 – deux ans après la date prévue – des organisations de la société civile ont appelé à des manifestations à l'échelle nationale aujourd'hui. En réponse, un certain nombre de commentaires alarmants auraient été faits par des inspecteurs de police provinciaux à Goma et à Kinshasa. Hier, l'inspecteur provincial de la police nationale congolaise (PNC) à Kinshasa a averti que tout rassemblement de plus de cinq personnes serait dispersé « sans pitié » sur ordre du gouverneur. 
Même avant l'annonce du calendrier électoral, entre le 22 et le 23 octobre, au moins 65 militants de l'opposition avaient été arrêtés à Lubumbashi, dans le sud-est du pays. Toutes les personnes arrêtées ont ensuite été libérées, dont certaines sous caution. Il convient de noter que ces arrestations s'inscrivent dans le cadre d'un ensemble d'actions inquiétantes visant à empêcher les opposants politiques de se rassembler.
Le Haut-Commissaire a appelé les responsables politiques au plus haut niveau à assurer le respect des droits à la liberté de réunion pacifique, d'association et d'expression. Il a également appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à renoncer au recours à la violence.
« Les commentaires incendiaires des autorités de police avant les manifestations d'aujourd'hui sont extrêmement alarmants», a déclaré le Haut-Commissaire Zeid. « J'appelle le gouvernement et les forces de sécurité à œuvrer pour désamorcer les tensions au lieu de créer les conditions favorisant la répression, la confrontation et la violence».
Les Principes de base régissant le recours à la force et l'utilisation des armes à feu par les responsables de l'application des lois contiennent des directives très strictes sur le recours à la force, notamment qu’: « ils ne recourront intentionnellement à l'usage meurtrier d'armes à feu que si cela est absolument inévitable pour protéger des vies humaines ».
« J'appelle les autorités à veiller à ce que le recours à la force excessive ayant entaché les manifestations précédentes – y compris en septembre et décembre 2016 à Kinshasa – ne soit pas répété et que le personnel de sécurité reçoive des instructions claires et qu’ils seront tenus responsables de leur conduite lors des opérations de maintien de l’ordre dans le cadre des manifestions, quel que soit leur rang ou affiliation », a déclaré Zeid.
En septembre dernier, 54 personnes sont mortes après que les forces de défense et de sécurité aient fait un usage excessif de la force contre les manifestants qui demandaient que les délais constitutionnels soient respectés et que le président Kabila démissionne à la fin de son second mandat. En décembre, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a documenté au moins 40 autres exécutions commises par des policiers et des militaires à Kinshasa, Lubumbashi, Boma et Matadi, principalement des manifestants.
FIN
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